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24/08/2022

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Le 23 août 1944, vers midi, après quatre années d’une guerre particulièrement meurtrière, la 5e division d’infanterie américaine, commandée par le général Patton, libère Saint-Pierre-lès-Nemours.

Présentes dès le 20 août aux portes du département, les troupes alliées auront mis trois jours à parvenir à l’entrée de la ville. Trois journées durant lesquelles elles auront encore dû affronter les troupes allemandes dans des batailles parfois très violentes, comme le fut celle de La-Chapelle-la-Reine. Trois journées durant lesquelles elles auront encore dû déminer les ponts, sécuriser les villages, avançant lentement, pas à pas, en direction de Fontainebleau, qui sera libéré dans l’après-midi. Melun le sera le 25 août, en même temps que Paris. Provins sera libre le 27 août. Il aura fallu huit jours pour que toute la Seine-et-Marne le soit.

Malheureusement, François Smyczek, Saint-Pierrois et membre des Forces Françaises de l’Intérieur, n’assistera pas aux scènes de liesse qui accompagneront les troupes alliées dans leur progression à travers le département et jusqu’à la capitale. François Smyczek sera tombé ici même, rue d’Ormesson, dans la matinée du 23 juin 1944. Il sera l’un des 9 500 hommes des FFI  tués entre juin et septembre 1944, sur un total de 13 700.

François Smyczek restera dans nos mémoires comme le symbole de la lutte pour la liberté, lui qui ne perdit jamais l’espoir de jours meilleurs et combattit jusqu’à sa dernière heure avec courage et détermination.

Alors que l’Europe subit de nouveau en son sein un conflit d’une grande violence, rendons hommage, à travers François Smyczek, à tous les hommes ordinaires appelés à combattre pour leur liberté, ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui.