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10/02/2022

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Si vous aimez votre chien, prenez soin aussi de son environnement...
Il est très fréquent de voir la nuisance, visuelle comme olfactive, des déjections canines se hisser dans le top 3 lors des consultations citoyennes, juste après les détritus divers (papiers, canettes, etc.) et les mégots de cigarettes.
Et pour cause, les déjections de nos chiens, bien qu’ils soient adorables, posent de véritables problèmes :
> dégradations du cadre de vie ;
> souillures des espaces publics ;
> prolifération des microbes ;
> risques de chute ;
> coût important du nettoyage des zones souillées via l’intervention d’agents de propreté, motocrottes, balayeuses, etc.
Face à ces problématiques d’hygiène, de santé, d’environnement et de bien-être sensoriel, il existe des mesures. 

Une « loi déjection canine » ?

Les déjections canines sont autorisées à gésir seulement dans les caniveaux. À l’exception des parties de ces caniveaux se trouvant à l’intérieur des passages pour piétons.

En dehors de ce cas précité, les résidus de crottes de chiens sont interdits sur :
> les voies publiques ;
> les trottoirs ;
> les espaces verts publics ;
> les espaces des jeux publics pour enfants
Et tout cela par mesure d’hygiène publique.

Tout propriétaire ou possesseur de chien est tenu de procéder immédiatement, par tout moyen approprié, au ramassage des déjections canines sur tout ou partie du domaine public communal.
En cas de non-respect de l’interdiction, l’infraction est passible d’une contravention de 1ère classe.
L’amende pour déjection canine est donc fixée à 35 € le plus souvent, mais les communes sont libres de fixer le montant.

Les municipalités ont parfaitement les compétences pour prendre des arrêtés pouvant sanctionner les propriétaires de chiens qui ne ramassent pas.